La mer reflète les rayons du soir
Le sable héberge mon corps.
Je respire le silence et je peux voir
Du loin un garçon qui dort.
Une mouette s’envole, j’entends son cri
J’aimerais bien m’envoler comme elle.
Je n’ai pas ses ailes, donc je reste ici,
En admirant le ciel.
La lumière du soleil brille légèrement
Elle ordonne au vent de se taire.
Les vagues sont brisées, le rocher est plus fort
Sans bouger, il fait face à la mer.
Je ferme les yeux, je repose mon esprit
Qui connaît la vitesse de la ville.
Je sens les huîtres, le vent et la vie
Je sens moi-même quand la baie est tranquille.
Les falaises ont connu tant de vagues
Venant de pays lointains.
Elles nous raconteraient des drames et des blagues
Si elles savaient avouer leur chagrin.
La lumière du soleil s'est affaibli
Et loin, le garçon s'est levé.
Il est déjà tard et je quitte mon lit
De sable où mes rêves sont nés.